Les limites et contraintes d’un nouveau support

J’ai eu l’occasion de passer beaucoup de temps au Smart FipaDoc, cet espace dédié aux expériences numériques et j’ai déjà, par le passé, regardé des documentaires adaptés sur ce support. Je suis plutôt enthousiaste sur ce concept, mais j’en ai néanmoins constaté les limites lors de mon visionnage du documentaire « Our Home Our People », de Tash Tan. Un documentaire sur les îles Fidji, leurs habitants et les conséquences du changement climatique sur ceux-ci.

En effet, le support VR offre une grande liberté au spectateur, et il n’est ici pas du tout mis en valeur. Tout le long du documentaire les Fidjiens nous parlent dans le dialecte local, il est donc nécessaire de nous fournir des sous-titres. Et là est le problème. Où affiche-t-on les sous-titres dans un film à 360° ? D’ordinaire c’est en bas de l’écran, mais là il n’y a pas de cadre.

C’est alors que le calvaire commence. Leur choix a été de poser les sous-titres sur le sol (virtuel), et non de « l’accrocher » à notre regard, et il était donc régulier que je sois à la recherche des sous-titres en me tournant dans tous les sens. De plus, dès qu’un plan changeait, sans repère, il fallait de nouveau courir après eux. Au final, j’ai passé plus de temps à chercher ces sous-titres qu’à profiter des décors de l’archipel. Au lieu d’une sensation de liberté, c’est essoufflé que j’ai quitté cette expérience. Une mauvaise exploitation de ce support, qui, je l’espère, ne sera pas la plus retenue du Smart.

Hugo Monguillon.

 

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