le froid mord mon corps alors que je me précipite.
enfin rentrée dans la salle,
le son m’enveloppe,
et tout se transforme.
les images arrivent,
de plus en plus vives,
de plus en plus rapides.
ma tête me fait mal,
je bois un peu d’eau,
je me rajuste sur mon siège.
j’oublie,
j’écoute seulement,
portée par l’histoire.
J’ai peur !
Je suis triste…
Je ris !
Je pense…
enfin vient la fin,
et me revient ma vie.
les lumières se rallument,
c’en est fini.
plus de grands booms,
plus de grands flashs,
c’est à moi de vivre maintenant.
Marie Clabé.