21-22 Earth

21-22 Earth est un projet international de documentaires axé sur les enjeux environnementaux et sociaux de notre temps. Il vise à sensibiliser les gens à ces sujets critiques en produisant et diffusant des documentaires de haute qualité sur le climat, la biodiversité, les droits de l’homme, la durabilité et d’autres sujets similaires. Le projet 21-22 Earth est mené par une équipe de réalisateurs et de producteurs passionnés, qui travaillent ensemble pour créer des films qui peuvent toucher les gens et les inspirer à agir pour un avenir plus durable. Les documentaires produits dans le cadre de ce projet sont diffusés sur divers supports, tels que les festivals de cinéma, les chaînes de télévision, les plateformes en ligne et les événements publics. En mettant en lumière les défis les plus urgents de notre temps, le projet 21-22 Earth vise à encourager l’action collective pour protéger notre planète et garantir un avenir viable pour les générations à venir.

Clément Lafargue.

Un film touchant

Durant la semaine du Fipadoc, nous avons eu l’honneur de découvrir de nombreux films et documentaires.

J’ai eu le coup de foudre pour Le bégaiement fond au soleil.

C’est un film documentaire où l’on suit l’aventure de quinze personnes qui se préparent à passer un concours d’éloquence. Un concours uniquement réservé aux personnes atteintes de bégaiement. Partagé entre la joie de les voir gagner et la tristesse  de leur histoire, le spectateur en apprend plus sur ce handicap.

Je trouve qu’il retranscrit parfaitement ce que vivent les personnes touchées par ce handicap, qui me touche aussi personnellement. Ce film est une manière d’ouvrir au monde du bégaiement, afin de faire changer les clichés sur ce handicap.

Matthieu Beauregard.

Rapide

F : Fantastique
I : Inépuisable
P : Passionnant
A : Abondant
D : Drainant
O : Orchestral
C : Corps qui se rassemblent autour d’un festival fantastique, inépuisable, passionnant, abondant, drainant et orchestral !
Morgan Sanz.

Fipadoc : portail vers le monde

Fipadoc, écran lumineux, Reflet du monde virtuel si vaste, Tu nous transporte dans un autre lieu, Où les rêves sont réels et le temps s’efface. 

Avec toi, nous pouvons explorer, Les terres lointaines sans bouger, Et découvrir de nouvelles merveilles, Sans quitter le confort de nos sièges bien douillets. 

Tu nous offres des histoires à vivre, Des souvenirs à graver dans nos mémoires, Des moments de rire et de passion, Des moments uniques à chérir. 

Fipadoc, tu es le guide de notre imagination, Le témoin de nos émotions, Tu nous apportes du bonheur et de la joie, Et nous laisse rêver sans fin. 

Baptiste Lachieze.

Qui sommes-nous ?

Fipadoc :
Des documentaires.
Du cinéma
De la musique
De la peinture
De la danse
Du théâtre
De l’art, d’accord.
Voici ce que nous avons typiquement tendance à appeler art, mais par quoi définissons-nous donc l’art?
L’art c’est l’esprit, c’est la réflexion, c’est les yeux, la voix, le corps.
Ainsi, tout ce que nous expérimentons n’est tout simplement et purement que de l’art.
Chaque personne, chaque existence, chaque réalité.
Nous sommes tous une couleur différente qui vient se mélanger, s’additionner, s’opposer sur une gigantesque toile qui nous réunit.
Nous nous distinguons les uns des autres, mais nous avons tous la même nature, la même finalité.
Voici ce que le Fipadoc m’a semblé vouloir exprimer.
Des documentaires sur le handicap, sur l’autisme, sur la Shoah, sur des femmes battues, violées, des femmes travesties, des réfugiés de guerre, des enfants orphelins, des personnes qui ne trouvent pas leur place, qui vivent dans la peur, la désillusion, l’attente (elles ne savent même plus de quoi).
On ressort de trois jours en ayant visionné une dizaine de documentaires.
Tout se bouscule, tout se mélange, on ne fait plus la part des choses, tout se contredit, se complémente, on mélange les histoires de tous les personnages.
On finit par se créer notre propre documentaire à nous, qui rassemble toutes ces histoires en un univers commun.
Chaque personne se retrouve à la même place, interagit dans un même monde, un même espace.
Elles sont toutes piégées dans les mêmes difficultés et obstacles.
Tous ces évènements-là se passent en même temps, tout autour de nous, tournant autour de notre petite existence.
Nous sommes tous une petite tache de peinture sur une toile, et sans cette tache la toile serait incomplète, inaboutie, vide de sens.
Nous sommes tous une note sur une partition, on entre en jeu chacun notre tour, un bref ou un plus long instant. On est indispensable à notre manière, sur une partition qui ne s’arrête jamais, infinie, faisant défiler plusieurs générations, plusieurs siècles de combat, lento, piano, allegro, fortissimo…
Nous faisons vivre cette partition, et chaque silence témoigne de l’un d’entre nous que nous n’avons pas su accepter tel qu’il était.

Hinatéa Dubès.

Les films qui nous restent

       Le festival touche à sa fin, et on a tous passé ces derniers jours à courir de salle en salle et à débattre intérieurement pour choisir les documentaires que nous allions regarder. J’ai vu 14 films cette semaine, et fatalement certains ont été oubliés dès que j’ai franchi la porte de la salle pour retrouver temporairement le soleil tamisé de Biarritz. Mais d’autres films restent avec moi, traversant mes pensées même après plusieurs jours. Pourquoi eux ?

Ce serait facile de dire que c’est une question de qualité, mais je n’emprunterai pas cette voie. Qu’en est-il de tous ces films controversés, aimés par peu mais que tout le monde gardera en tête, tant ils nous ont fait débattre après leur visionnage ? Qu’en est-il de ces films dont je n’ai entendu que du mal tant ses spectateurs se sont amusés à les détruire, alors qu’ils avaient rempli les salles ? Parfois ce qui nous marque le plus, ce sont nos déceptions.

Ce que nous gardons en mémoire, ce sont également les rencontres avec de nouveaux univers, de nouveaux cinéastes, de nouvelles formes. Ce fameux sentiment du « Ah mais on a le droit de faire comme ça?». Une œuvre qui vient remettre en question notre vision du documentaire, qui rend l’inimaginable possible. Parfois on ne peut pas s’y connecter, on reste seuls face à un film trop différent pour nous, et on sort plein de questions sans réponses.

Les films qui restent en nous sont aussi ceux qui vont soulever les points sensibles de notre Histoire ou notre actualité, ceux qui vont regarder en face les parties du globe que l’on préfère d’habitude ignorer. Ces documentaires qui aimeraient changer le monde; mais seuls nous, spectateurs, en sommes capables. Ces séances ne sont pas toujours agréables, mais celui qui en ressort est différent de celui qui y est entré.

Enfin il y a tous les films qui nous restent à voir. Ceux qui ont été mis de côté par les choix cornéliens de l’organisation, ou qui ont été manqués faute de place dans la salle. 14 films en une semaine c’est beaucoup, sur les plus de 120 films du festival, ce n’est rien.

C’était donc ça le FIPADOC. Des adorations, des déceptions, des rencontres, des surprises, des changements, des émotions et des regrets. Des films qui nous restent.

Alban Millepied.

Soirée karaoke

J’ai décidé de parler de la soirée karaoke qui s’est passée juste après le film Karaoke paradise.  Créer une soirée à thème grâce à un film est  quelque chose d’incroyable. On montre au réalisateur à quel point son travail est formidable. 

On y retrouvait une ambiance formidable avec un mélange de personnes de tous horizons. Cela va de la différence de classe sociale, des études et des emplois, des nationalités jusqu’aux âges. Un mélange créant une harmonie et une symbiose entre tout le monde, en chantant et dansant sur des musiques tout à fait variées. La joie et la bonne humeur étaient de mise. Tout le monde chantait, même s’ils ne connaissaient pas la musique. 

Ce qui m’a marquée, c’est quand nous sommes allés chanter sur scène. Nous avons décidé de chanter Bohemian Rhapsody de Queen. Normalement quand les gens chantaient, les personnes restaient à leur place et s’amusaient. Mais là tout le monde s’est réuni devant la scène et ensemble ils ont chanté en nous accompagnant. Ils nous regardaient et nous félicitaient. C’était un moment émouvant où un moment de joie entremêlé d’humanité s’est créé. Quand la musique s’est terminée, tout le monde souriait.

Laura De Biasi.

Le Fipadoc

vu par Guillem Barientos.
Dans les grandes lignes, ce n’est qu’un festival de documentaires.
Avec des tonnes et des tonnes de documentaires.
On se noie dans un flux d’informations, tellement de possibilités, de réalisateurs à rencontrer, on s’y perd et on ne sait plus où donner de la tête.
On se perd dans le fait de s’obliger à avoir l’expérience la plus productrice et la plus intéressante tout au long de cette semaine de festival.
À cause de ce surplus d’informations, les documentaires en deviennent presque insignifiants.
Cependant, lorsque « l’expérience FIPA » nous frappe, on en oublie toute ces possibilités qui nous étouffent.
Nous ouvrons les yeux et ouvrons le coeur aux expériences que nous vivons.
Il n’y a pas de surplus d’informations, seulement une étendue vaste d’expériences à vivre.
L’expérience FIPA c’est être touché par ces documentaires voulant nous montrer une nouvelle vision de notre planète.
L’expérience FIPA c’est aussi rencontrer, discuter, échanger avec des réalisateurs sur leurs envies de transmettre et ce qu’ils nous ont transmis.
Voilà ce qu’est le FIPADOC, un surplus d’expériences à vivre.
Des expériences positives comme négatives.
Ces expériences qui nous touchent pourront nous changer, ou bien juste être passagères.
Mais ce qui est sûr est que ces expériences sont là avec nous afin de vivre l’expérience FIPA.

La culture vue par un techos

Un événement majeur à Biarritz du 20 au 28 Janvier
Un envahissement culturel
Un écartèlement d’esprit
Une opportunité
Une échappatoire
Une source de révolte, d’espoir
Une semaine
Une semaine banalisée
Une trêve dans la monotonie scolaire
Un tapis rouge pour aller voir des films
Une tape sur la main pour faire chauffer la cervelle
Une baffe pour rendre un projet audiovisuel
Un pied dans le cul pour aller parler à des réalisateurs étrangers
Des émotions à effet de Biafine
La douce folie à l’écoute du générique du Fipadoc pour la 5ème séance de la journée
Le générique de fin illisible, noyé dans les larmes
Un corps d’athlète
Courir sous la pluie pour ne pas rater le film
Retenir un fou rire devant des officiels en cravate
Applaudir à s’en brûler les mains
Commenter le film pendant la séance
Commenter le film à la sortie de la séance
Aphone pour commenter le film sur le plateau radio
Risquer l’ennui
S’essayer à la drague
Danser sur la moindre musique
Lancer des applaudissements
Foirer un lancement d’applaudissements
S’endormir dans une salle chauffée en hiver
Une tache de vin de souvenirs
Une envie pressante de recommencer
Un stage du 2 Janvier au 3 Février

Alors Boris danse
Nouma nouma yeah

Eva Charpentier.