Klem vu par…

À croire qu’il n’y a que des hommes qui sont emprisonnés.
À croire que toutes les femmes préparent à dîner.
À croire que tout les hommes boivent des bières et fricotent avec des coquins. À croire que toutes les femmes sont belles et jeunes, coiffées et maquillées, à croire que tous les hommes portent un costume ou une veste en cuir.
Toutes les séries se ressemblent en fin de compte. Des relations délicates entre parents et enfants, en passant par les cris de détresse d’une femme perdant son mari, le film cherche à amener de l’émotion et un semblant de relationnel absolument superficiel. Ce à quoi s’ajoute du sang, pour pimenter un peu, comme une sauce barbecue, et du plaisir charnel, pour la petite douceur du dessert.
Une image bleutée et froide pour l’enterrement couplée à une couleur jaune et chaude pour les moments plus forts en intérieur.
Surtout, ne sortons pas des codes et des habitudes des séries.
Et vite vite, le prochain épisode, la fin du précédent tenant en suspens le téléspectateur.
Pauline André.

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