The Baulkham hills african ladies troupe vu par…

Au travers de son documentaire émouvant, Ros Horin, réalisatrice de « The Baulkham hills african ladies troupe », réussit à redonner la parole aux femmes qui l’ont perdue.
En effet, après avoir été victimes de sévices, quatre femmes africaines (Aminata, Rosemary, Yordy et Yarrie) vivent une vie difficile emplie de mépris pour leur corps et de  honte de leur passé qui les hante.
Ros Horin, présente tout au long du film par une voix off mais aussi au cours de la reconstruction psychologique de ces femmes, réussit à s’effacer pour les laisser emplir l’espace. De femmes détruites, nous découvrons à la fin de la projection de leur parcours,  et de la projection, des femmes épanouies, pleine de vie, soulagées de ce passé.
Une intimité est construite avec le spectateur lorsque ces femmes acceptent courageusement de partager leurs histoires. Elles nous apparaissent une à une face à la caméra pour nous adresser un message dans le secret de la salle de projection. Ponctués d’images d’archives, leurs témoignages saisissants nous émeuvent et nous font prendre conscience d’une réalité que nous connaissons peu.
De plus, la complicité établie entre ces femmes et la réalisatrice ne peut que rendre plus fortes les émotions transmises.
Ce documentaire retrace la construction d’une pièce de théâtre du même nom, dans laquelle ces ambassadrices communiquent leur vécu.
A la sortie de la salle, on ne peut qu’avoir envie de sauter dans le premier avion pour l’Australie et pour aller voir la pièce.

Charline Carbain.

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