Deception of our time

Le Fipadoc s’est conclu cette après-midi pour moi, me laissant un arrière-goût amer malgré de très beaux moments.
Individuellement, la majorité des films ou courts-métrages présentés sont de magnifiques œuvres, mis à part les quelques exceptions ( s/o Comment tuer un nuage). Mais au final, on retrouve toujours la même routine,  » le monde va mal, regardez *insérer un nom de pays étranger*  » et c’est parti pour un exposé sur un mélange de guerre, mort, souffrance. Chine, le drame ouïghour, Revolution of our time, Président, et pourtant, que ce soit dans le film ou pendant les échanges qui suivent, aucun parallèle ou questionnement par rapport aux futures élections françaises qui pourraient nous amener à des séparations extrêmes si un certain candidat passait.
Et par ailleurs, la mentalité des salles était dérangeante, murmurant de peur lors des séquences choc, ce qui est jusque-là logique, mais riant lors de l’acceptation de ces idéologies ? L’exemple qui me vient en tête se déroule pendant la séance de Chine : le drame ouïghour, où une bonne partie de la salle a ri lors d’un passage avec un membre du PCC admettant haut et fort que pour lui ce génocide est la bonne manière de traiter ces différences ethniques. Le discours étant proche de celui du méchant d’un film de super héros low cost, je comprends qu’il prête à rire, à la différence qu’ici, cette personne et son opinion sont bien réelles, coûtant la vie à des milliers de personnes.

Baptiste Lacaze.

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