Le temps des forêts, vu par Clément Lunel

Qui de mieux pour parler des forêts, de la faune et la flore forestière et du mode de plantation de ces dernières que les bureaucrates et les personnes intéressées par le profit financier ?

Voici ce dont rend compte Le Temps des Forêts : que la sylviculture n’est plus régie par la connaissance forestière mais par le profit engendré par la mécanisation de ce secteur. Avec ces monstrueuses machines qui happent les arbres se tortillant comme dans les films d’horreur. De toute la boue créée par le va-et-vient de ces monstres, les forêts saignent.

Culture totalement aberrante par ailleurs. Il est dit durant le film qu’«il ne faut pas traiter les forêts différemment des plantations de tomates ou de haricots», or il est prouvé que les monocultures, quelles qu’elles soient, induisent de trop grands dérèglements de l’écosystème mis en place sur le lieu.

Les tapis de sols ne seront plus que d’une seule espèce et ne permettront pas de brassage et donc de création d’humus; sans cet humus, les lombrics ne seront plus dans la terre, entraînant ainsi la disparition des oiseaux, et cætera.

Certes, ceci est mieux qu’une simple déforestation, mais il faut tout de même lutter contre ce régime de « mal-forestation ». Car ne l’oublions pas, les forestiers doivent s’assurer de la pérennité des forêts, de sa faune et de sa flore. Ils le savent, combattent dans ce sens, mais sont dirigés par des ignorants.

Clément Lunel.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *