Il est difficile d’imaginer vivre sans liberté

Il est difficile d’imaginer vivre sans liberté, à la merci d’hommes sans pitié. Dans le documentaire « Otages », nous comprenons le cauchemar qu’ont vécu ces hommes et femmes venus de partout : Italie, Colombie, France, États-Unis, Autriche… Ces personnes ont vécu l’enfer et décident de témoigner de leur « expérience » dans ce documentaire poignant.

Le documentaire est construit en plusieurs parties qui suivent l’évolution de la prise d’otage des victimes. Leurs témoignages nous permettent de percevoir le traumatisme qu’ont causé ces séquestrations. Les traumatismes sont d’ailleurs toujours présents chez les victimes, qui ont passé de long mois ou années reclus dans un trou, en prison, dans la forêt ou dans le désert. Ce qui m’a frappé, c’est le calme avec lequel les protagonistes évoquent leurs geôliers, c’est-à-dire sans haine, remords ou peur. Le syndrome de Stockholm est d’ailleurs évoqué, qui signifie que les victimes sont prises d’empathie pour leurs geôliers. C’est un concept difficile à comprendre si l’on n’a pas vécu ce qu’ont vécu les personnages du documentaire, qui d’ailleurs ne se cachent pas d’être victimes de ce syndrome.

Le premier sentiment que nous avons en sortant de la salle, c’est de la compassion pour les victimes car la vie après un tel tourment est difficile et demande beaucoup de soutien que les protagonistes n’obtiennent que peu.

Léo Reversat.

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