The Deminer vu par Enzo Beltrame

Je suis donc allé à la gare du midi voir The Deminer. Le film commence par un homme, qui désamorce nonchalamment vraisemblablement des bombes.

Le film parle donc du colonel Fakhir, très doué pour désamorcer les bombes, tâche à laquelle il va entièrement se consacrer. Son objectif : déminer au maximum Mossoul et ses environs, équipé uniquement d’un couteau et d’une pince.

C’est un homme qui a voué sa vie à son métier : même après qu’une de ses jambes a été soufflée par une explosion et qu’il a été interdit d’armée, il s’est posé une simple prothèse en plastique et a réintégré l’armée.

Le film est très touchant, et le protagoniste est extrêmement attachant, alors qu’il ne prononcera aucune parole directement à la caméra, ou au spectateur. Aucune interview. Et c’est de là que vient la force du film : Fakhir nous parle avec ses actions, et non pas avec ses paroles.

Le film est le plus bel hommage possible pour cet homme, qui est mort en héros, et surtout, comme il le voulait.

« Je continuerai de faire ça aussi longtemps que je vivrai ».

Enzo Beltrame.

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