Le Fipadoc vu par

J’ai galéré à trouver les mots.

Pas par manque d’inspiration, mais par peur de manquer de respect. Donc, j’ai décidé de juste m’exprimer.

Pour moi, le documentaire est difficile à approcher. Il m’effraie car il est difficile à cerner au préalable. Mon manque de connaissance et de culture vis-à-vis de lui crée de la distance. D’un côté, il peut me prendre au col et me sceller à mon siège jusqu’au bout, et de l’autre, il peut m’ennuyer jusqu’au point de non-retour.

Pourtant, c’est avec lui que j’ai eu les sensations les plus vives et un retour riche en tous points.

J’ai beau ne pas toujours apprécier la forme, le fond peut suffire.

Je ne le vois pas comme un miroir de la réalité… il ne reflète pas celle-ci, elle l’encadre.

Il nous laisse voir un fragment de l’existence de personnes, de lieux, d’événements qui ne cessent de nous échapper ou qui nous importent peu, mais qui nous affectent, indirectement ou directement. En face de l’écran, l’implication décuple. Les personnages me touchent plus, les endroits me fascinent plus, les expériences me bouleversent plus.

Malgré le désagrément que représente, pour moi, le premier pas vers cette forme d’expression, elle reste celle qui ne me laisse jamais indifférent.

Pascal Vaughan.

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