Biarritz surf gang vu par…

Biarritz Surf Gang est un documentaire qui retrace l’histoire de six potes (Nabo, Michel, La mouche, Kikette et Samy) dans les années 80 qui vivent de surf depuis toujours à la Grande Plage de Biarritz. Mais il retrace également l’histoire du surf.
Le documentaire est captivant, car nous sommes plongés dans l’univers du surf du début à la fin d’un film qui mêle images d’archives et interviews.
Au travers du documentaire, nous passons par plusieurs émotions, du rire à des sujets plus sérieux comme l’addiction à la drogue, qui permettent de garder l’attention du spectateur jusqu’au bout mais également d’en tirer une leçon sur cette « expérience de la vie ».

Peio Ciomei.

Hasade vu par…

Hasade, documentaire de 72 min à propos du conflit israélo-palestinien concourant pour la catégorie Documentaire international, nous montre le quotidien d’un homme du nom d’Ali qui fait partie d’une association visant à créer un dialogue entre les deux communautés. Tout au long du film on le suit dans son parcours du combattant, on voit à travers ce documentaire surtout un aspect positif qui est de régler ce conflit par le dialogue et non la guerre, on assiste donc à plusieurs débats entre les deux côtés tout cela dans un profond respect et du calme, personne ne rejetant les idées des autres. Et c’est en cela que le film est impressionnant, il ne prend pas parti et tente de suivre un homme qui veut faire bouger les choses dans le bons sens, réussir à capter ces gens qui se réunissent et parlent tous ensemble alors que la situation est tellement compliquée entre les deux pays. Il y montre aussi comment il agit, en allant dans les écoles pour sensibiliser les jeunes et créer une réflexion. La voix ici est une part importante du film car c’est elle qui crée le dialogue tout au long du film. J’ai beaucoup aimé ce film car le réalisateur a réussi à nous transmettre le travail d’Ali, nous montrer qu’il existe une solution autre que la violence pour régler un conflit mais aussi nous montrer le travail accompli auprès des jeunes pour ne pas reproduire leurs erreurs. Je pense toutefois que ce documentaire était peut être un peu trop long : il est un peu répétitif sur la fin où l’on assiste encore à d’autre débats qui a mon sens auraient pu être évités. Je recommande ce documentaire quand même car il est très intéressant.   

Romuald Lancino.

Kurara : the dazzling life of Hokusai’s daughter vu par…

Le Fipa propose en cette année 2018 un film du nom de Kurara : the dazzling life of Hokusai’s daughter réalisé par Takashi Nakamura et produit par Motohiko Sano.
Ce film nous plonge dans l’univers fascinant du célèbre peintre Japonais Katsushika Hokusai et de sa fille Oeï, elle aussi artiste.
En tant que spectateur ayant une profonde admiration pour la culture japonaise, ma surprise fut grande lorsque je vis une excellente représentation de la culture japonaise du 19eme siècle. Que ce soit dans le mode de vie des personnages, de la réalisation des costumes ou même des villes, on ne peut qu’admirer la recherche et le travail du réalisateur.
Les effets spéciaux et la bande son sont aussi parfaitement réalisés, même si certains éléments sonores paraissent étranges à l’oreille française.
Le film est donc orienté sur la vie d’Hokusai et d’une façon telle que l’intrigue générale de l’histoire ainsi que les connaissances (inspirées de faits réels) que ce film apporte accrochent le spectateur jusqu’à la fin.
Les estampes japonaises qui apparaissent à l’écran sont réellement de très belles œuvres et le fait d’en voir la composition et la création est juste un sublime instant.
Mes enseignants recommandaient cette œuvre, je vous la recommande aussi.

Thomas Bednarick.

Ondes noires vu par…

Ondes noires, court métrage concourant pour la catégorie jeune création, est une beauté tant dans l’image que dans le son. Des voix racontent leur intolérance aux radiations électromagnétiques. La découverte d’une maladie inconnue et invisible. Un témoignage émouvant de personnes qui souhaitent s’échapper du monde pour pouvoir survivre dans une société dépendante de la technologie électronique.
Par le son, le film nous fait découvrir le calvaire auditif et cérébral que ces gens, qui ne peuvent vivre comme les autres, endurent. Ces ondes non seulement sont parasites pour la perception sonore, mais influent aussi sur la vue.
Le spectateur n’a pas, tout au long du film, les relations des voix aux corps. Un choix esthétique qui permet une concentration totale sur les voix off effrayées par ces ondes invisibles à leurs yeux mais visibles grâce aux effets sur l’image. Un travail du flou et du net, de la lumière et des couleurs, subtil, comme vécu par le réalisateur et les voix.

Sophie Moge.

 

Santé vu par…

Ce court-métrage de Sabrine Khoury relate l’histoire d’amour entre deux danseurs. Elle est arabe et il est juif. Lors d’un voyage pour faire une représentation dans une colonie israélienne, ils sont séparés.
Cette est œuvre est vraiment prenante. On intègre très facilement le récit. L’histoire est très belle, on comprend ce que ressentent les personnages Mais la fin nous laisse l’eau à la bouche…

SPOILERS

A la fin, l’héroïne revient du poste où elle a été fouillée, et juste devant la frontière se met à danser devant les douaniers. Peut-on voir ici une sorte d’attaque ? L’art plus fort que les armes ? Ce plan est assez long et nous amène à penser la continuité de ces faits : elle ne peut traverser la frontière même pour montrer son art.

Clément Lunel.