La Disgrâce, vu par Lucas Lamoureux

Ce mardi matin à 8h30, était diffusé à la Gare du Midi le documentaire « La Disgrâce ».

Il s’agit de personnes handicapées physiques invitées à un shooting photo, elles sont maquillées, habillées et tous les moyens sont mis pour les valoriser, par la lumière ou les prises de vues.

Durant le maquillage, on a droit au portrait de chacun, partant de la simple description physique pour arriver au portrait psychologique. Toutes les personnes interviewées restent maîtresses de leurs mouvements et en général c’est leur visage qui est fortement impacté.

Le film s’apparente à plusieurs séances de psychanalyse, durant lesquelles les personnes se livrent, sur la cause de leur handicap ( malformation de naissance ou accidents), sur leur vie sociale ( tolérance, moqueries…) et sentimentale.

S’ajoutent à cela plusieurs anecdotes parfois gênantes, parfois drôles sur leur quotidien.

Les personnalités sont très différentes, de l’optimiste rayonnante au grand timide, cela nous permettant d’approcher leur vie sous différents points de vue et de se faire une bonne idée de ce à quoi elle ressemble.

Ce qui est marquant, c’est le nombre d’intervention chirurgicales que tous ont subies.

Un des gros points noirs évoqué par ce film est bien entendu les moqueries qu’ont dû subir les protagonistes du documentaire, au long de leur vie. Le film reste cependant plutôt optimiste.

Tous ont réussi dans des mesures différentes à surmonter leur handicap, pour reprendre leur vie active. Ils font leurs courses, sortent avec des amis et certains ont encore une vie de famille.

Ce film est donc un récit du combat des protagonistes contre leur handicap, avec pour point d’orgue leurs photos, ayant pour but de ne plus cacher leur handicap, de l’assumer, et même de le rendre beau, comme une conclusion parfaite à tous leurs discours énoncés auparavant.

Lucas Lamoureux.

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