Kurara : The dazzling life of Hokusai’s daughter vu par…

Ce film est sorti en septembre 2017. Il est d’origine japonaise et réalisé par Taku Kato.
Kurara : The Dazzling Life of Hokusai’s Daughter est à la fois une fiction et un film historique. A travers ce film, nous rencontrons le Japon du 19ème siècle, avec le décor et les costumes qui y correspondent. Mais le sujet principal est la famille Hokusai. Katsushika Hokusai, célèbre peintre japonais connu à travers le monde entier, vit de manière modeste avec ses apprentis, sa femme et sa fille Oei… Oei Katsushika détient le même talent que son père, mais s’obstine à l’aider et reproduire son art. Alors, durant tout le film nous voyons une relation fille-père pleine de respect. A la fois proche et distanciée. Leur désir de devenir constamment meilleur les unit.
Le film tourne autour du thème de l’art, de l’obstination effaçant peu à peu le thème de la famille.
L’art devient l’essence de la vie, une réflexion constante que l’on reçoit à travers le personnage de Oei : « Le monde est fait d’ombre et de lumière ».
J’ai donc aimé ce film plein de couleurs, où on se rend compte que l’art est en constant mouvement. Le jeu de l’actrice Aoi Miyazaki m’a également plu, même en ayant eu peur qu’il tombe trop dans le dramatique. D’après moi, elle a su imprégner le film d’émotions et de douceur.
Pour conclure, ce film m’a donné envie de continuer la pratique du dessin. Art nécessitant de la patience et de la légèreté, ce qui est en oeuvre dans ce film. 

Léa Banquet.

Silent war vu par…

Silent war est un documentaire réalisé par Manon Loizeau. Il conte le témoignage de plusieurs femmes syriennes, violées au cours de la guerre civile en Syrie, sous le régime de Bachar el-Assad.
C’est un film touchant, triste, dur. C’est un cri silencieux qui déchire, une plainte étouffée mais assourdissante. Ces femmes ont tout perdu, ont été détruites psychologiquement et physiquement. Certaines ne pourront sans doute pas se relever, d’autres ont pu en parler sans pleurer face à la caméra. Elles le disent elles-même : « à partir du moment où j’ai commencé à me faire violer, je sentais mon âme disparaître peu à peu ».
Nous, spectateurs, sommes impuissants face aux mots, extrêmement puissants et crus ; face aux images d’enfants égorgés, baignant dans leur propre sang, par dizaines…
Le viol est utilisé comme arme pour détruire non seulement la femme et son identité, mais pour briser sa famille, qui est généralement tuée sous ses yeux, et toute forme de résistance. Elles sont rejetées de la société, ne valent plus rien aux yeux de personne.
Le documentaire se doit de nous informer encore un peu plus sur la situation en Syrie depuis 2011. Nous, Occidentaux, sommes trop insouciants. Une phrase prononcée par une des femmes résume bien la situation : «Ah mais nous savons très bien que les femmes qui regardent ce film se lèveront de la salle à la fin et auront oublié. »
Personnellement, ce film m’a plongé dans une grande tristesse, j’en suis sorti vidé, sans énergie. Mais il m’a aussi plongé dans un état de conscience profond. C’est une grande qualité du film, de faire bouger les consciences.

Corentin Fillol.

Silent war vu par..

Silent War est un documentaire français de Manon Loizeau qui traite d’un sujet difficile, le viol comme arme de guerre utilisée par le régime syrien. Ce documentaire recueille des témoignages de femmes qui ont subi un viol et qui expliquent comment cet acte s’est passé, comment cela a changé leur vie, et quel a été leur retour à la vie réelle.
Il m’a mise profondément mal à l’aise : même en étant une femme, on ne peut pas imaginer ce qu’ont pu ressentir toutes ces femmes avec autant de violence.
C’est un documentaire extrêmement dur, qui révèle un sujet dont on doit prendre connaissance. Je ne peux pas dire que j’ai aimé ou non ce film et on ne peut pas voter pour un sujet aussi important, comme le souhaiterait le jury du prix du public. Mais je le conseille car il permet de se rendre pleinement compte qu’en Syrie, le moins qu’on puisse dire est que ce n’est pas le même « confort » que dans notre pays.

Eloïse Maroc.

Signé Abdela vu par…

Signé Abdela est un documentaire de Maïwenn Raoul de la catégorie Campus Doc. Ce court métrage montre un rendez-vous entre Fatma, écrivain public et Abdela.
Dès le début du documentaire, nous sommes happés par le comique de la situation : écrire une simple lettre de résiliation. L’écriture de cette lettre se voit en fait retardée par de nombreux quiproquos. Le comique de répétition est dosé et la durée de l’œuvre ne nous laisse pas le temps de nous lasser des aventures du duo.
Le documentaire dégage aussi ce côté « scène du quotidien » par la simplicité du dispositif : une caméra fixe dans un bureau. C’est précisément cette simplicité qui brise le quatrième mur et nous permet de rire à une situation finalement si ordinaire.

Nemo De Antoni.