Plateau radio du vendredi 26 janvier

La dernière de nos émissions, dans son intégralité

et par plages

Interview de Manon Loizeau pour Silent war, son bouleversant documentaire sur le viol comme arme de guerre en Syrie (Lucas Izard) et réaction au film (Noélie Mériau).

Présentation du Smart Fipa, de la VR et de Cosmic sleep (Kenny Lucas et Pauline Racz).

Présentation du documentaire de Karna Sigurðardóttir690 Vofpanfjurdur, portrait doux-amer d’un petit village islandais menacé par l’exode rural (Martin Lagnier).

Rencontre avec un jeune réalisateur : Patxi Arsa, ancien étudiant en montage au BTS, et de son court-métrage Shadows (Fanny Caumont et Charline Carbain).

Plateau radio du jeudi 25 janvier

La deuxième émission dans son intégralité

et par plages

Echanges critiques autour de Fauda, série diffusée lors de la cérémonie d’ouverture du festival (Mathis Veillard, Enzo, Sébastien).

Présentation du documentaire A land without borders de Nir Baram et Michael Alalu, un autre regard que Fauda sur le conflit israël-palestinien (Anaïs Roubaud).

Echanges avec deux jeunes cinéastes issus de l’Insas, à Bruxelles : Léopold Legrand, réalisateur et Victor Rachet, scénariste, venus pour la présentation de leur court-métrage Les yeux fermés (Elisa Mirande).

Hansa studio by the wall de Mike Christie : échange critique sur ce documentaire présentant le célèbre studio d’enregistrement berlinois (Fanny Caumont et Charline Carbain).

Plateau radio du mercredi 24 janvier

La première émission dans son intégralité

et par plages

Biarritz Surf Gang : discussion critique et interview des réalisateurs, Nathan Curren et Pierre Denoyel, sur leur documentaire sur la bande de la Grande Plage (Florian Cuzacq, Sarah Perrin, Maialen Laurent).

Campus doc et Intérieur : échange avec la jeune réalisatrice, Marion Friscia, en master documentaire à l’université d’Aix-Marseille, sur son court-métrage autour de l’avortement (Clément Desmoulin, Christelle Caillet).

Les airs sauvages : échanges avec Elsa Oliarj-Ines, réalisatrice du film et son frère Oihan, ancien étudiant en son du BTS, autour de son projet musical sur les chants souletins et sa mise en film documentaire (Pauline Racz et Alice Le Treut).

 

Hansa Studio by the Wall vu par…

Ce film est un excellent parti-pris entre l’histoire de Berlin dans les années 80 et la musique folle de ces années-là. En effet Hansa Studio by the Wall nous offre le point de vue original des musiciens de Berlin Ouest où la liberté musicale règne. Cette liberté n’est en fait qu’une liberté voilée et idéalisée car Berlin Est vit dans la misère.
Les Hansas studios de Berlin Ouest font un succès par l’originalité de leurs lieux, en particulier celui niché tout contre le mur : c’est ce qui attire David Bowie, Iggy Pop, Dépeche Mode, U2 et beaucoup d’autres qui enregistrerons les célèbres tubes Heroes ou Lust for life. De nombreux clips sont alors tournés près du mur ce qui peut sembler quelque peu étrange aujourd’hui.
La musique est l’élément-clef du film, et elle ne l’illustre pas mais lui donner un sens ; en effet lorsque Hansa Studio connaît le succès (au début et milieu du film) la musique monte en crescendo dans le rythme et les tons.
En 1989, la chute du mur de Berlin entraîne la réunification de Berlin Ouest et Est mais de nombreuses personnes sont contre, et agissent de façon égoïste et nombriliste car elles pensaient être libres. C’est alors que les Hansas Studio ferment peu à peu et connaissent leur chute. A ce moment-là que la musique change et semble être mélancolique.
L’aspect original du film est le point de vue risqué que nous offre le réalisateur : la parole aux berlinois de Berlin Ouest.

Fanny Caumont.