Les belles dames vu par Tanguy Delouche

Les Belles Dames, est un documentaire de Marion Lippmann et Sébastien Daguerressar dans lequel nous suivons le quotidien d’une trentaine de vieilles dames en maison de retraite, qui partagent avec nous leurs histoires.

A première vue, le résumé de ce documentaire ne m’intéressait sous aucun angle mais je me suis forcé à le regarder. Mais les premières minutes m’ont fait changer d’avis et je peux maintenant dire que ce documentaire m’a conquis. En effet, les réalisateurs ont su retransmettre la joie de vivre des dames qui sont la plupart du temps joueuses et blagueuses. Un beau jour, elles apprennent qu’un individu masculin va rejoindre leur maison de retraite, c’est alors un soupir de mécontentement collectif qui retentit dans toute la salle. Recommencent alors les petites taquineries et blagues diverses de la part de toutes les dames sans exception.

Ce documentaire est vraiment un coup de cœur, car il retransmet la gaieté des dernières années de ces dames tout en nous racontant leur vécu et leur quotidien qui n’est décidément pas facile et plutôt dérangeant, si un homme devait venir.

Tanguy Delouche.

Le Fipadoc se met aux vers

Aujourd’hui le Fipa

La pluie il n’y avait pas

De nombreux films présents

Et un plateau radio enivrant

Premier jour de festival fini

A penser au deuxième je suis ravie.

Pauline Wawrzynski.

Les lycéens, le traître et les nazis vu par Jérémie Denais

Ce film traite d’élèves résistants lors de la seconde guerre mondiale (1939-1945) qui quittent l’école pour rejoindre le maquis. Ils apprennent ainsi à démonter des armes dans les caves de leur lycée.

Le film se déroule pendant l’occupation nazie, jusqu’à la libération de Paris. De nombreuses émotions y sont évoquées tout au long (tristesse, souffrance…), et le son joue un réel impact dans les différentes séquences, notamment lors de l’exécution des lycéens où la musique gagne en rythme avant les coups de feu qui sonnent la fin.

J’ai trouvé le montage très bien réalisé, surtout par exemple avec le bruit de l’appareil photo lors de l’arrêt sur image de la présentation de personnages. Les relations entre son et montage sont aussi très intéressantes.

Les acteurs de ce film jouent assez bien les rôles des lycéens, mais nous n’y croyons pas suffisamment.

Un passage m’a cependant vraiment attiré, une séquence où j’ai observé un manque de cohérence : un jeune lycéen interviewé dit que lors de la mise à mort les soldats nazis ne l’ont pas touché (il s’allonge donc au sol et fait le mort). Mais sur la séquence suivante,  les soldats tirent sur toutes les personnes au sol… et l’interview reprend avec le personnage.

Jérémie Denais.

Ma perception

Tous les documentaires que j’ai pu voir pendant cette première journée du Fipadoc 2020 me sont apparus différents de ceux de l’année dernière. Ils sont bien sûr différents dans leur composition mais c’est surtout ma perception qui est différente.
En effet après presque deux ans dans ce BTS Audiovisuel en option Son, et grâce aux exercices en TMO notamment sur les documentaires et la fiction, lorsque je regarde  un projet audiovisuel,  je réalise à présent tout le travail du son qui l’a construit. Je vois le monteur son placer ses clips sur sa timeline, je vois l’ingénieur du son gérer sa reverb. Et notamment sur le documentaire « Démineur » j’ai pu, grâce également à mon stage dans un studio de bruitage, identifier tout le travail des bruiteurs et voir si l’illusion de prise de son lors du tournage fonctionne. Pour finir, dans le documentaire « Sans frapper » avec mes camarades de classe, nous avons été perturbés par le nombre de bruits de bouche présents lors de l’interview d’une femme. Ces bruits de bouche qui sont normalement éliminés lors du mixage…

Nicolas Maumus.

The Deminer vu par Julien Dudziak

The Deminer est un film suédois sorti en 2018 et retraçant la vie du major Fakhir. Sa mission : désamorcer les mines ennemies pour sécuriser la population.

Images d’archives tournées par lui en mission, caméra embarquée, ou encore téléphones en guise de caméra créent une immersion du spectateur dans l’action. Un point très fort pour un film où domine la tension d’une fin imminente à chaque bombe rencontrée.

Aucune censure n’est apportée sur les images, explosifs, sang, jambes coupées afin d’évoquer le danger constant dans lequel est plongé le major Fakhir.

Dans le film, le danger est présenté de différentes manières : le major Fakhir est toujours très vigilant et attentif aux moindres objets et prend toujours le risque de mourir afin de désamorcer une bombe pour sauver des centaines de civils, tandis que ses assistants méfiants et en recul cherchent à éviter le plus possible le danger en cas d’explosion. Quant au cadreur présent sur certains plan du film, il n’a pas conscience de ce danger, possible derrière chaque porte d’une maison ou caché dans le sol.

Un film très instructif sur le métier de démineur et sur la vie quotidienne en Iran.

 

Julien Dudziak.